BOUFFE ET SANTE EN AFRIQUE
Avec l’ère de l’industrialisation, de nouvelles manières de s’alimenter font leur apparition en Afrique. Si cela favorise une certaine diversité au niveau de l’alimentation, l’on reste perplexe face à l’impact de cette diversification sur la santé des Africains.
D’une alimentation diversifiée…
La globalisation a eu un effet notoire sur l’Afrique. Ainsi, de plus en plus nous remarquons le foisonnement de fast-food et de nourritures étrangères sur le marché africain et cela entraine plusieurs conséquences.
À une alimentation de plus en plus transformée
Si de nos jours le secteur de la bouffe en Afrique est plus ouvert, il est aussi vrai que la nourriture africaine qui était si bio commence à perdre de plus en plus son aspect naturel. En effet, les aliments sont de plus en plus transformés et dans l’élan de vouloir s’identifier à l’occident, une nouvelle tendance apparaît : bien manger, c’est manger comme en occident, c’est à dire dans les fast-food ou manger des aliments transformés.
Le délaissement du bio au profit de l’industriel
Aujourd’hui, les bouillons chimiques se trouvent dans toutes les assiettes : de la cuisine à la maison à la restauration dans les rues. On délaisse de plus en plus les épices et astuces (soumara, huile rouge etc..) africaines qui donnent du goût au profit des solutions industrielles. Cela occasionne de graves conséquences au niveau de la santé en Afrique.
Une flambée de maladies provoquées par la malbouffe en Afrique
Comme certains nutritionnistes le disent : « la santé est dans l’assiette ». Aujourd’hui, la malbouffe en Afrique est responsable du fort taux de maladies cardio-vasculaires et le diabète fait rage. Trouver une solution à ce problème revient à considérer les causes de cette malbouffe afin de savoir quelles mesures prendre.
Causes et solutions
Le manque de réfrigération : dans certains villages la difficulté à avoir un réfrigérateur crée le problème de la mauvaise conservation des aliments et donc du développement de batteries et microbes dans les denrées.
Il y a aussi le transport de la nourriture dans des conditions douteuses et l’insuffisance de moyens des Etats pour des contrôles sanitaires sur les produits alimentaires.
Les Etats africains gagneraient réellement à s’impliquer plus dans la politique alimentaire africaine, que ce soit dans la production, la distribution, la commercialisation et même la vérification de la qualité à l’importation des denrées alimentaires et autres. En outre, une sensibilisation et une réorientation de la politique alimentaire pourraient être les bienvenues quant au retour à une alimentation plus saine et naturelle.
