Réduire les maladies cardiovasculaires en Afrique
Les maladies cardiovasculaires désignent les maladies qui touchent les vaisseaux sanguins alimentant le cœur, le cerveau et les autres organes du corps comme les bras et les jambes. Parmi les pathologies qui appartiennent à ce groupe on peut citer les infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les embolies pulmonaires, etc. Dans cet article, nous reviendrons sur les taux de prévalence de ces maladies en Afrique, puis nous allons énumérer leurs stratégies de prévention.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en Afrique. Le nombre de décès lié à ces maladies, recensé dans le monde pour l’année 2015 s’élève à 17,7 millions dont les trois quarts viennent de pays à revenu faible ou intermédiaire.
En Afrique, le nombre de décès s’accroît de plus en plus au point de devenir presqu’un fléau. Une grande partie des personnes touchées sont jeunes. Cela constitue un problème pour les pays en voie de développement qui ont besoin de la jeunesse pour se développer.
Cette situation alarmante démontre plus que jamais la nécessité de prendre des mesures le plus vite possible pour réduire le taux de prévalence des maladies cardiovasculaires.
La première action à entreprendre pour lutter contre ces maladies est d’agir sur les facteurs de risque. Il faut sensibiliser les populations sur les gestes simples qu’elles peuvent accomplir pour préserver leur santé :
-Consommer des aliments frais et des légumes
-Éviter au maximum les aliments ultra transformés souvent pleins de sel et autres produits chimiques
-Arrêter le tabagisme
-Travailler à éliminer toute source de stress
-Pratiquer une activité physique modérée mais efficace plusieurs fois par semaine
-Éviter de manger trop gras, trop sucré et trop salé. En Afrique, l’utilisation de bouillons d’assaisonnement entraîne un dépassement fréquent de la quantité de sel recommandée par jour. Cela crée un climat propice à l’installation progressive de l’hypertension artérielle.
Au-delà de cela, l’OMS a déployé des stratégies à l’échelle des collective visant à réduire les maladies cardiovasculaires en Afrique. Le plan d’action vise à faire baisser d’au moins 25% le nombre de décès causés par les maladies cardiovasculaires d’ici 2025.
La prévention des maladies cardiovasculaires en Afrique nécessite un effort collectif. Il est nécessaire d’agir sur les facteurs de risque et en mettre en œuvre les solutions proposées par l’OMS pour inverser la tendance. Populations, gouvernements, professionnels de la santé et organisations locales sont tous concernés et doivent travailler à créer un environnement propice à la santé cardiovasculaire pour tous.