LES TECHNIQUES DE SOIN DE LA PEAU DANS L’EGYPTE ANCIENNE
Améliorer son apparence était primordial pour l’égyptien car c’était une question d’hygiène, de spiritualité et d’élégance.
Les Égyptiens de l’antiquité avaient de nombreux produits cosmétiques, qu’ils utilisaient à la fois pour des raisons médicinales, thérapeutiques et esthétiques, mais aussi pour le bien être du corps, car il fallait entretenir, conserver et soigner son corps dans le but de rejoindre la maison de l’éternité. Ils ont développé très tôt une grande diversité de produits. Plusieurs éléments destinés au maquillage de notre ère tirent leurs origines de l’Egypte.
1-LE LAIT D’ANESSE
Sa particularité est de lisser, raffermir et d’adoucir la peau. Le lait d’ânesse a presque les mêmes valeurs nutritives que le lait maternel, notamment pour sa forte teneur en protéines, céramides ou encore phospholipides, des composants particulièrement restructurant et hydratants.
2-L’ALOE VERA
Les Egyptiennes le surnommaient « élixir de jouvence », « plante divine » ou encore « guérisseur silencieux » pour ses vertus rajeunissantes et adoucissantes pour la peau.
3-LES FARDS
En Égypte antique, on utilisait un fard à paupière appelé « mesdemet » aujourd’hui couramment connu sous le nom de khôl. Les teintes étaient obtenues de différents minéraux (argiles rouges, oxydes de cuivre ou de fer, ocre, lapis-lazuli) .
4-UN REGARD SUBLIME PAR LE KHOL
Le khôl est une poudre minérale noire autrefois composée d’un mélange de plomb, de soufre, de graisse animale et de bois brûlé. Autrefois utilisé pour maquiller et/ou soigner les yeux des hommes et des femmes. Les substances toxiques de cette composante ne font heureusement plus partie de la liste des ingrédients. Le Khôl s’applique sur le bord interne de la paupière et sur le pourtour de l’œil en utilisant un bâtonnet en bois appelé mirwed. De nos jours, on retrouve le Khôl en crayon gras.
5-UNE EXFOLIATION DOUCE GRACE AU LOOFAH
Le loofah est une courge poussant en Egypte. Après neuf mois, la courge est nettoyée puis séchée. Ses vertus exfoliantes pour les soins du corps sont connues depuis l’Antiquité. Constituée de fibres douces et résistantes qui gonflent et s’assouplissent une fois mouillées, le loofah est idéal pour effectuer un soin exfoliant doux. Non abrasif, il peut être utilisé plusieurs fois par semaine sous la douche tout en laissant la peau douce. Etant plus réceptive aux crèmes et aux actifs traitants. Le micromassage stimule la circulation sanguine et améliore l’élasticité de la peau. Il évite les poils incarnés.
Loofah Sponge
6-LE ROUGE A LEVRE
Les Egyptiens teignaient aussi leurs lèvres et leurs joues avec un pigment rouge créé à partir d’ocre. Fabriquée à partir d’oxyde de fer hydraté, une argile naturellement teintée, l’ocre rouge était extraite puis séchée au soleil. Il suffit ensuite de la broyer puis de la mélanger avec de l’eau avant de l’appliquer sur les lèvres et les pommettes avec un pinceau.
7-LES HUILES POUR LES CHEVEUX
Pour garder leurs cheveux doux et soyeux, les anciens Égyptiens y appliquaient des huiles d’amande et de ricin à l’aide de peignes fabriqués à partir d’arêtes de poisson. Ce secret de beauté avait cependant un double objectif, les huiles hydrataient et nourrissaient les cheveux en profondeur, mais pouvaient également aider à se débarrasser des poux.
En définitive, on peut noter que pour l’égyptien, prendre soin de son apparence est très important. C’est une question de santé, de coquetterie et surtout de spiritualité car selon les égyptiens, la vie est un voyage éternel, et donc l’application des cosmétiques était nécessaire non seulement pour passer un temps plus agréable sur terre, mais aussi pour la forme éternelle de l’âme dans la prochaine phase d’existence. La diversité des techniques et moyens utilisés pour les soins de la peau rend compte de cette importance.