La fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie qui touche entre 11 et 20 millions de personnes chaque année dans le monde. Parmi ces millions de malades, plusieurs centaines de milliers décèdent. Dans cet article, nous définissons la fièvre typhoïde, ses causes, ses symptômes ainsi que mes moyens de prévention pour éviter cette maladie.
La fièvre typhoïde est une maladie causée par une bactérie appelée salmonella typhi. Cette bactérie est présente uniquement chez l’être humain. Une fois que la bactérie entre dans le corps, il y a une période d’incubation qui dure entre 8 et 14 jours.
Après cette période les premiers symptômes apparaissent. Ils sont nombreux, variés d’un individu à l’autre et comprennent fièvre, céphalées, constipation, diarrhée (pouvant contenir du sang), état de fatigue extrême, douleurs abdominales fortes et vomissements. Dans les cas les plus graves, un coma peut survenir entraînant même la mort. Chez certains patients, on constate une perte d’appétit, une éruption cutanée et des saignements du nez (épistaxis).
La fièvre typhoïde se transmet après ingestion d’aliments ou d’eaux contaminés par les selles d’un individu malade. Le risque de survenue de la fièvre typhoïde est donc plus élevé chez les populations n’ayant pas accès à l’eau potable et où l’assainissement est médiocre.
Le diagnostic d’une fièvre typhoïde repose sur l’isolement de la bactérie responsable (Salmonella Typhi, Salmonella Paratyphi A, B ou C) dans le sang, la moelle osseuse, les urines ou les selles. Le sérodiagnostic de Widal et Félix (SDW), bien que répandu en Afrique, n’est que peu précis.
Le traitement de la fièvre typhoïde consiste généralement à administrer des antibiotiques. Les patients qui présentent de graves symptômes doivent être hospitalisés pour recevoir des soins adéquats en lien avec leur état.
Après avoir été diagnostiqué d’une fièvre typhoïde, il faut consciencieusement suivre le traitement prescrit par le corps médical.
Le maitre mot dans le cadre de la prévention demeure l’hygiène, le lavage des mains jouant un rôle clé.
Le vaccin existant, administrable à partir de 6 mois, est recommandé dans les pays où le taux de malades et de décès liés à la fièvre typhoïde est élevé. Ce vaccin n’assurant qu’une protection de 50 à 80 %, il ne se substitue pas aux mesures d’hygiène