Interview Akou Bolouvi
Bonjour Akou, et merci pour ce temps d’entretien. On commence par les présentations ?
Bonjour, je suis Akou BOLOUVI, mécatronicienne automobile de formation, actuellement en master en management à l’ESCP Europe. Je suis également créatrice de mode africaine.
Félicitations pour ce parcours. Comment en arrive-t-on à faire le choix d’une filière aussi technique ? Et pourquoi poursuivre en école de commerce ?
Je suis premièrement une passionnée d’ingénierie mécanique. Ce choix pour la mécatronique automobile a été influencé par cette passion et par mon désir de singularité et d’authenticité : être une femme dans un domaine dit pour homme, c’est attirant. Je suis cependant une amoureuse de « technique » et de « toucher ».
Mon shift en Finance a été motivé par mon envie de polyvalence et par le fait qu’il reste important de marcher au bras de ce monde qui évolue. Ne dit-on pas que l’argent est le seul engin moderne efficace et le seul moyen de vaincre.
Tu es aussi passionnée de mode, secteur pour lequel tu as des activités. Peux-tu nous en dire plus ?
J’aime la mode, l’élégance, l’authentique ! Je suis sensible au sophistiqué, au beau et au distingué. En deux mots, je suis « LA FEUILLERE ».
J’ai commencé depuis toute petite à bricoler mes affaires, celles de mes amis jusqu’à être motivée à en faire une activité lucrative. J’ai ensuite confectionné les vêtements de mes proches avec l’aide de ma sœur, couturière, jusqu’à découvrir la maroquinerie. Je m’y suis lancée depuis 1 an avec mes croquis de sacs assez tendance d’où la marque ELLE&CUTE.
Je suis actuellement en pause commerciale vu que je retravaille l’activité dans son ensemble grâce notamment à mes études actuelles en école de commerce.
Je travaille à servir une marque qui se vaut !
Justement, tu as décidé de t’impliquer en tant qu’éditorialiste sur Almasi (www.almasi.fashion), la verticale de Mian Media (www.mianmedia.com) consacrée à la mode et au luxe. Comment s’est faite la connexion ?
Tout d’abord, J’ai découvert ALMASI par le biais de quelqu’un que j’admire beaucoup : M. Emmanuel MIAN. J’ai cherché à en savoir plus et je l’ai découvert comme la voix forte du talent couvert. L’Afrique est talentueuse mais encore couverte à cause du niveau de digitalisation. C’est l’un des « Purpose Driven » de MIAN MEDIA et une cause pour laquelle j’ai ma place étant née en Côte d’Ivoire , de père Togolais et de mère Ghanéenne.
ALMASI est premièrement un moyen pour moi de m’investir davantage dans ma passion pour la mode, de me faire connaître, d’apprendre davantage pour ELLE&CUTE, de partager ce que j’apprends et d’aider à nourrir le monde de cette Afrique fashion.
Comment entrevois-tu cette collaboration ? A quoi doivent s’attendre nos abonnés ?
Cocktail de saveurs inédit.
J’envisage de créer du contenu unique, des reportages fascinants, des interviews exclusives et des analyses approfondies qui plongeront les abonnés au cœur de l’univers de la mode. Attendez-vous à des conseils de style, des tendances en avant-première, et des histoires qui célèbrent la diversité et l’innovation dans le monde de la mode africaine.
Cette collaboration vise à offrir une expérience immersive, éducative et divertissante. Restez à l’affût pour découvrir comment cette alliance dynamique transformera votre expérience et enrichira votre connexion avec le monde de la mode africaine d’une manière nouvelle et passionnante. Je dirais à la manière des Feuillères donc à vos pipettes !
Pour en revenir à tes autres projets, est-ce pour toi envisageable de te lancer à temps plein comme entrepreneure dans le secteur de la mode ?
Possible, tout dépendra des voies du tout-puissant pour ma vie, de l’évolution du monde et de la mienne.
Même si je doute que ce soit l’arche principale de ma vie, cela reste tout de même une corde à mon arc que je compte et que je vais étirer.
Que peut-on te souhaiter pour cette nouvelle année ?
Je ne suis pas pour les souhaits mais plutôt pour les bénédictions : celle de Santé, d’innovation dans cette aventure et de Réussite.
Ton mot de fin ?
Merci pour ce nouveau cadre qui m’est offert, c’est un honneur et un défi pour moi de faire apprécier au monde ce que j’aime.
Portons la vie, Portons nos terres, « Portons AFRIQUE ».